Si l'on en croit le site d'Ouest-France, il y avait près de 15000 manifestants (12 000 selon la police) à défiler à La Roche sur Yon, capitale (de gauche) de la Vendée d'ultra droite villiériste. Inutile de dire que dans ce défilé bon enfant les sifflets ont fusé en passant devant l'hôtel du département , dont le Vicomte avait fait fermer les grilles (de peur, peut-être que la foule envahisse l'ancien hôpital militaire napoléonien pour lui faire subir le sort qu'a connu, un certain 14 juillet, le Marquis de Launay, gouverneur de la Bastille).
Outre évidemment une floraison de drapeaux syndicaux, CFDT en tête, CGT en suite, puis FO, sans oublier le SNES ou la FCPE, de banderoles syndicales également, beaucoup de pancartes plus ou moins bricolées à la tonalité très anti-sarko, jusqu'à des slogans lui promettant de lui faire subir ce que les supporters de foot indignés promettent à l'arbitre.
Proportionnellement à la taille de la ville, certainement une des plus fortes manifestations de ce 19 mars. Rien d'étonnant cependant : pour être moins spectaculaires que les suppressions d'emplois qui touchent des grandes entreprises, les licenciements se multiplient dans le tissu des PME.
L'accompagnement musical est dû, d'abord, à un artiste inconnu qui chante "ça nous défoule", puis à une version très originale et néanmoins japonaise de 'Internationale.