Depuis que notre Méluche national, dans une posture gaullienne, s’est érigé au-dessus des partis, pour lancer sa candidature présidentielle, il ne se sent plus mictionner. Il a lancé « l’appel de la France insoumise » ! Eh oui ! la conjonction des corses incendiaires, des cochonniers et taxis bloqueurs de route et autres corporations en colère doit le porter vers des lendemains qui chantent et aux portes de l’Elysée.
Et même le petit patron poujadiste a droit de cité dans sa France insoumise !
Pour Mélenchon tout est bon, même un article du Figaro de Dassault – il est vrai un ex-collègue du Sénat* – sur un jeune restaurateur posant, tout faraud, auprès d’un tableau noir où il affiche donc que dans son resto si les chiens sont admis, pas les banquiers. Et le porte-parole auto-proclamé de cette France insoumise de la dire fière de cette initiative pleine de bon sens !
On n’aura pas l’outrecuidance de demander au lider maximo de la vraie gôche s’il a réfléchi aux déclinaisons de ce genre de slogan. Ou même d’imaginer ce style d’affichage dans les années 30 du siècle dernier. Ou plus prosaïquement comment le fiérot reconnaît un banquier dans ses clients.
Juste quand même lui suggérer de peut-être faire une petite recherche sur gougol avant de se lancer dans la glorification d’un jeune insoumis.
Car ce brave garçon a failli être son concurrent aux élections présidentielles de 2012.
Ses cibles : la finance, les fonctionnaires et les sénateurs ! C’est ce que lui aurait appris la lecture de Metronews du 10 octobre 2011.
« A la tête d'une bonne table de Rueil-Malmaison, Les Ecuries de Richelieu, le jeune boss nourrit un rêve insolite : être élu président de la République française. "Il y a beaucoup de charlatans qui se présentent, prévient-il. Pour moi, il serait impensable de venir faire le clown à une élection." […] Sa bête noire, ce sont les fonctionnaires, bien trop nombreux selon lui. Il veut geler leur salaire, supprimer 80.000 postes par an, privatiser les entreprises publiques, privatiser Pôle emploi, revenir aux 39 heures hebdomadaires. Son rêve est de liquider la "maison dorée" du Sénat pour reverser "300 millions d'euros au profit des étudiants boursiers". » Mais son programme, assez hétéroclite, prévoit aussi de nationaliser les banques – il leur en veut à juste titre pour ne pas avoir obtenu des prêts – et de construire 300 000 logements sociaux par an.
Faute des 500 signatures, il n’a pu défendre ses chances.
Voilà donc le personnage que Mélenchon hisse sur le pavois de la France insoumise !
* Rappelons à ses plus jeunes laudateurs que, dans une vie antérieure, le grand IMPRECATOR fut, grâce à l’honni parti qu’il vilipende aujourd’hui, le plus jeune sénateur de France en 1986 !
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