À force de remettre au surlendemain, ce que l’on aurait dû faire la veille, on risque de ne plus rien faire (variante de la méthode Queuille pour la vie de tous les jours).
Or donc, cet été, sur une radio d’autoroute quelconque, j’ai ouï une chanson, pour moi totalement inconnue, de notre Johnny national au thème d’une haute spiritualité : si Jésus revenait, il serait hippy, en Californie et sa mère s ‘appellerait Mary (comme la vieille Queen mère, hélas disparue) ; chanson qui se terminait mal, puisque notre Jésus hippy (« cheveux longs et idées courtes » ?) finirait crucifié par le FBI (sous l’ère d’Edgar Hoover, connaissant ses mœurs, le supplice risquait d’être autre : si Jésus était mort empalé, quel signe ferait les chrétiens ?).
Tout ça pour dire que dans le genre chanson Hon, c’était du Hon avec un énorme H !
Dans le genre « Jésus, le retour », outre la parodique chanson de « La vie est un long fleuve tranquille », j’ai souvenance, d’avoir goûté dans ma lointaine jeunesse, un chant breton, dont le refrain disait :
« You, you, you, sonnez les binious,
Car Jésus peut-être va renaître
You, you, you, sonnez les binious,
Car Jésus peut-être ve revenir chez nous. »
Sait-on aussi que l’air fameux du Grand Babu, dans l’immortel « Signé, Furax » qui proclame :
« Tout le mond’ y pue comme de la charogne
Y’a qu’le Grand Babu qui sent l’eau de cologne !
Tout le mond’ y pue et m’donne mal au cœur
Y’a qu’le Grand Babu qu’a la bonne odeur !”
A été honteusement démarqué d’un authentique cantique où c’était le p’tit Jésus qu’avait la bonne odeur (de sainteté bien sûr). Rien d’étonnant avec un mécréant comme Francis Blanche qui préférait le vin d’ici à l’au delà !
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