Lundi dernier – 20/11/2017 – a été annoncé le choix quant au transfert de l’Agence Européenne du médicament actuellement à Londres : Amsterdam. Bien que favorite dans la sélection, Barcelone n’a pas atteint la finale. Cet échec cinglant est-il dû à la DUI – déclaration unilatérale d’indépendance –conséquence du référendum-bidon du 1er octobre ou à la mise en œuvre de l’article 155, à ce climat d’instabilité politique ? En aucun cas !
Malgré cela, les politiques catalans et espagnols ont utilisé cette information comme argument électoral et, à peine le verdict tombé, se sont accusés mutuellement d’avoir provoqué l’échec. Mais ne nous méprenons pas, d’après les investigations menées dans les brumes épaisses des Coffee Shop à Amsterdam, les causes sont tout autres.
« En effet, Barcelone avait la mer, le soleil, les tapas… Mais, ici, l’herbe est si putainement plus pure qu’on va s’en rouler plus d’une. Des médecines douces et naturelles qui apaisent l'âme et subliment l'esprit. Pas vrai ? Peace and love, mes frères » a déclaré, les yeux un peu rougis et le regard une peu halluciné, un Commissaire de l’Agence européenne du médicament.
La Mairie de Barcelone affirme officiellement qu’elle respecte ce choix. Cependant certaines critiques se font jour une fois connue la préférence des juges : « Nous leur avons fait miroiter Gaudi et le modernisme et toutes ces conneries culturelles ! Fallait-il qu’on leur fasse la danse du ventre dans Ciutat Vella ou sur les Ramblas et qu’on leur offre un peep show au Bagdad ? » a commenté, amer et dépité, un membre du conseil municipal.
Librement inspiré de
La EMA eligió Amsterdam por "disponer de medicinas más divertidas"
commenter cet article …