Fidèle lecteur de l’excellent « Café pédagogique », je tombe le 2 mai sur cet article : L'intégration ça marche.
"Si l’on considère des indicateurs tangibles, comme le niveau de diplôme obtenu par les générations suivantes, la mobilité sociale, les mariages exogames, la majorité s’intègre, se fond dans la foule et disparaît des écrans. C’est en France que les immigrés et leurs enfants se sentent aussi le plus intégrés". Dans son rapport annuel, le Haut Conseil à l'Intégration rappelle que le modèle français d'intégration n'est pas mort. "Le HCI relève un chiffre selon lui très marquant de la réalité de l'intégration des immigrés dans notre pays, au regard des exemples étrangers : 65% des descendants d'immigrés vivent en couple avec des personnes de la "population majoritaire". De façon générale, ce sont les hommes descendants d'immigrés qui épousent des femmes de la population majoritaire. On y observe que seuls 16% d'immigrés ayant la nationalité française ont peu ou pas le sentiment d'être Français, ce qui est bien inférieur, semble-t-il à d'autres enquêtes effectuées à l'étranger, mais ils sont encore 10% à être dans ce cas pour les descendants de deux parents immigrés qui sont pour le plus grand nombre Français par le droit du sol". Mais le HCi demande une surveillance de près des flux et particulièrement des mariages. " Certaines familles résistent à l’assimilation en faisant venir une bru ou un gendre du pays d’origine. Si l’Etat ne doit pas s’immiscer dans l’intimité des couples, il peut vérifier qu’il ne s’agit pas de mariages forcés. Et renforcer les conditions pour accueillir un conjoint, comme pour le regroupement familial. Il faudra disposer d’un logement et d’un revenu, avant de faire venir l’époux ou l’épouse ; car on constate régulièrement de graves problèmes sociaux dans ces ménages".
Un lien vers ce rapport étant donné je tombe sur un titre beaucoup moins optimiste : "LA FRANCE SAIT-ELLE ENCORE INTEGRER LES IMMIGRES ?"
Et le rapport, si on le résume dit en substance « l’intégration ça a eu marché, mais ça ne marche plus » ou plus brutalement, les ritals, les polaks, les espingouins, les portos ça va, les beurs et les blacks, sans oublier les turcos, bonjour les dégâts !
Comme toute bonne dissertation le rapport est en trois parties. Le café a retenu la première « l’intégration ça marche » et a dû la lire déjà un peu en diagonale, car sous ce titre optimiste, derrière des chiffres globaux, le rappel de descendants d’immigrés fameux (à commencer par celui qui fait président), les réserves s’affichent déjà.
Le rapport cerne d’abord le champ d’action du HCI. Selon les dernières données de l'INSEE, la France compte ainsi 5 millions d’immigrés (personnes étrangères nées à l’étranger) auquel il convient d'ajouter 6,5 millions d'enfants d’immigrés dont 3,4 millions sont eux-mêmes nés à l’étranger et 3,1 millions sont nés en France. Au total, ce sont donc 11,5 millions de personnes immigrées ou d'enfants ayant au moins un parent immigré qui résident en France, soit 19% de la population française.
Il donne une liste de célébrités où Georges Charpak côtoie Isabelle Adjani, ainsi que Jean-Marie Cavada, François Cheng, Rachida Dati, Edgar Morin, Yannick Noah, Michel Platini, Sylvie Vartan, Manuel Valls, Koffi Yamgnane, Rama Yade, Zinedine Zidane, sans oublier Charles Aznavour ou Wilfried Tsonga (au demeurant plus Suisses que Français).
Mariages
Certes 65% des descendants d'immigrés vivent en couple avec des personnes de la "population majoritaire".
Mais Les mariages avec un conjoint du pays d’origine sont nombreux et posent la question de l’intégration. Il faudrait disposer d’un logement et d’un revenu, avant de faire venir l’époux ou l’épouse ; car on constate régulièrement de graves problèmes sociaux dans ces ménages.
Or l'union entre conjoints de même origine domine pour certaines origines (82% pour les originaires de Turquie, par exemple) mais devient minoritaire pour les immigrations plus anciennes (venues d'Espagne ou d'Italie). Il ne s'agit donc plus d'un regroupement familial mais d'une constitution de famille. phénomène que Michèle Tribalat, démographe, qualifie d'"auto-engendrement". ce sont surtout ces familles qui ont recours aux services sociaux.
L'obtention du titre de séjour grâce au mariage avec un Français a généré des dérives comme les mariages blancs ou les mariages gris, s'agissant principalement de la venue d'un homme/conjoint étranger d'une Française. Les mariages forcés sont la résultante de pratiques coutumières rétrogrades qui pénalisent, majoritairement, des jeunes femmes étrangères (brus) qui sont alors souvent victimes de violences physiques ou morales, ou des jeunes filles descendantes d'immigrés dont on refuse l'acculturation.
Sans bien entendu remettre en question le droit d'épouser la personne de son choix, on peut s'interroger sur la pratique consistant, de façon quasi systématique, à aller chercher un conjoint dans le pays d'origine, perpétuant ainsi une endogamie matrimoniale qui ne peut être considérée comme un facteur d'intégration. A terme, la généralisation de ces pratiques matrimoniales pourrait conduire à la constitution de communautés ethniques, plus favorables au communautarisme qu'à l'intégration. On est bien loin de l’optimiste intégration qui marche.
ZUS ou pas ZUS : logements et ghettos
Immigrés algériens des années trente
En moyenne il n'y a plus d'écarts qualitatifs entre les logements des immigrés et ceux des autochtones. En revanche, les différences concernent surtout le taux d'occupation, les immigrés connaissant des taux de sur occupation en raison de la taille des familles.
Le pourcentage de Français propriétaires est de 59 % et celui des immigrés de 39% ; il était de 33,6% en 1992. Le différentiel se réduit également pour les descendants d'immigrés (51%).
L’accès à la propriété est moins fréquent pour les ménages issus des pays tiers, qui ne sont propriétaires que dans 25% des cas (350 000) et 33% chez
leurs descendants. Les Algériens, comme les Africains subsahariens sont majoritairement logés dans le parc HLM: 70% des ménages locataires Algériens sont logés dans le parc social HLM, 64 % pour les Marocains, 60,5% pour les Africains du sud Sahara. En revanche, les ressortissants d'Asie du sud-est ou les Portugais y sont beaucoup moins nombreux et sont majoritairement propriétaires (43% pour les premiers sont propriétaires, et 53% pour les seconds). On retrouve les mêmes différences, atténuées, concernant les descendants d'immigrés.
il semble que l'effort consenti pour se loger soit, pour certaines familles, limité en restant dans le logement social, même dégradé, afin de construire des résidences dans leur région d’origine. Il est certain que les fonds utilisés pour ces habitations "au pays" le sont au détriment d'une amélioration des conditions d'habitat en France.
Un immigré sur cinq (19%) vit dans une ZUS (zone urbaine sensible), soit près d'un million de personnes. La proportion d'immigrés y est 2,5 fois supérieure à la moyenne nationale (18,3% contre 7,3%). 83% des immigrés résidants en ZUS sont originaires de pays tiers à l'Union européenne. Les pays les plus représentés sont l'Algérie (21,5%) et le Maroc (20,1%) ainsi que la Turquie.
Outre la mixité sociale, se pose de façon récurrente la question de la mixité ethnique comme indicateur de non intégration des populations des quartiers, à Marseille par exemple.
Dans ces zones urbaines sensibles en 2007, le taux de pauvreté (à 60% du revenu médian) était de 33,1% en ZUS contre 12% hors ZUS. Le taux de chômage est plus du double de celui constaté par ailleurs : 16,9% contre 7,7% hors ZUS.
Au sein de ces zones, les personnes immigrées sont particulièrement vulnérables : environ 24% des actifs immigrés étaient au chômage au milieu des années 2000. Les ménages pauvres et les allocataires des minima sociaux sont surreprésentés, en lien avec la concentration de catégories sociales désavantagées : employés, ouvriers et inactifs. Le revenu par habitant en ZUS représente à peine plus de la moitié (56%) de celui des autres quartiers.
Si l'on considère le taux de couverture de la CMUC (couverture maladie universelle complémentaire), on compte 22,4% de bénéficiaires en ZUS contre 9,5% hors ZUS.
Selon une étude menée par Michèle Tribalat et Bernard Aubry, en 2005, la proportion des jeunes issus de familles dont au moins un des parents est étranger ou immigré s'élevait à moins de 20% sur l'ensemble du territoire mais dépassait les 60% dans vingt communes, pour l'essentiel en Ile de France… (le thème de la concentration des immigrés dans l’Ile de France, la région lyonnaise et le midi méditerranéen sera repris plusieurs fois dans le rapport)
Emplois-chômage
Les taux d'emploi les plus forts s'observent chez les immigrés d'Espagne, d'Italie et du Portugal. Cela s'explique en partie par un effet de structure : les immigrés en provenance de ces pays sont en moyenne plus âgés que les autres. Pour les hommes, les taux d'emploi les plus faibles s'observent chez les descendants d'immigrés, en particulier les descendants d'immigrés d'Afrique subsaharienne (53%), d'Asie du Sud-Est (60%), du Maroc et Tunisie (61%), de Turquie (67%) et d'Algérie (69%), alors que le niveau d'emploi est nettement plus élevé chez les descendants d'immigrés des pays de l'Europe du Sud (Portugal (82%), Espagne et Italie (86%) ou l'Union européenne (81%) et proche du taux d'emploi de la population majoritaire (81%).
Scolarité-diplômes
La réussite ou l'échec de l'intégration dépend bien-entendu des conditions sociales objectives, mais aussi de données culturelles.
Si l'on compare le niveau de diplômes des descendants d'immigrés par rapport à la population majoritaire, on observe un niveau plus faible en particulier concernant les garçons. Ainsi, parmi les descendants dont les parents sont venus d'Algérie, du Maroc de Tunisie ou de Turquie, la part des hommes sans diplôme ou de diplôme de faible niveau est presque deux fois plus importante que dans la population majoritaire. Toutefois, le pourcentage de pères ouvriers (70%) des descendants d'immigrés du Maghreb, de Turquie et du Portugal contribue à expliquer les niveaux atteints. Si l'on ajoute comme facteur la taille de la fratrie, on comprend cette difficulté dans la réussite scolaire.
Les taux de réussite au diplôme national du brevet, en progression en 2007-2008 sur tout le territoire, continuent d'être inférieurs en ZUS (-12,1 points). Les jeunes immigrés sont particulièrement en risque de sortir sans diplôme du système scolaire : en ZUS,36,9% des jeunes immigrés n'ont aucun diplôme contre 19,8% pour les jeunes non immigrés.
Alors, par exemple, que les parents d'origine maghrébine restent encore majoritairement ouvriers et employés, en 2007, 41,8% de leurs enfants sont en retard scolaire en sixième pour 26,8% d'enfants d'ouvriers et d'employés, Français de naissance. On note donc au passage, que sans le dire, le HCI remet en cause l’explication pseudo républicaine par le seul facteur socio-économique.
C’est la faute à Mauroy, c’est la faute à Rocard
Jusqu'en 1984, existait un double système de cartes de séjour et de travail. Ces cartes étaient limitées à l'exercice d'une activité professionnelle et dans un espace géographique déterminé. Ce système permettait l'adéquation entre travailleurs immigrés et zones d'emploi, il a été supprimé en 1984. Système qui semble donc ne poser aucun problème aux rapporteurs ni au HCI. Or, un système de titre unique valant pour le séjour et le travail a été mis en place, en juillet 1984. Toutes les restrictions professionnelles ou géographiques ont été supprimées.
Aucune étude, à notre connaissance, n'a analysé l'impact de cette loi de 1984 sur la concentration urbaine ou la mobilité, mais les témoignages sont nombreux pour dater de ces années, le déclin de la mixité sociale ou ethnique dans les zones urbaines défavorisées. On lit bien : pas d’étude mais une accusation gravissime à partir de « témoignages » non quantifiés, non référencés.
Le gouvernement de Michel Rocard a décidé, le 11 juillet 1991, de soumettre à l'examen de la situation de l'emploi, l'accès des demandeurs d'asile au marché du travail, ce qui revenait de fait, compte tenu du niveau de chômage, à une interdiction d'accéder à l'emploi. En contrepartie, les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif d'accueil coûteux.
La « désintégration »
Les ratés de l’intégration, même minoritaires, sont particulièrement graves et douloureux. Lorsqu’une partie de la jeunesse des banlieues développe une contre-culture hostile à la France, se montre violente, les dégâts sont impressionnants. Lorsque certains revendiquent des droits particuliers qui heurtent la laïcité et la conception que nous avons de l’égalité homme-femme : les frictions sont fortes. La méfiance s’installe. Et ce terreau nourrit les craintes et les extrémismes. il laisse se durcir, sur son territoire, des zones, le plus souvent urbaines et parfois rurales, où se développent au mieux l'ignorance, au pire la détestation de la France, de la part de jeunes Français issus de l'immigration. Le Haut Conseil n'hésite plus désormais, à parler dans certains cas, de «désintégration». Cette situation créé un risque supplémentaire, non d'une simple exaspération des autochtones, mais d'une crispation identitaire d'une large partie de la société française et d'un rejet de l'ensemble des immigrés, à l'image des dérives populistes de plusieurs pays européens dont certains passaient, encore récemment, pour des modèles de tolérance.
On constate l’euphémisation par les pouvoirs publics des faits ayant trait à l'immigration (on parle ainsi de "jeunes" pour désigner des personnes, d'ailleurs plus ou moins jeunes, issues de l'immigration, "d'incivilités" pour des actes de délinquance, de "quartiers" ou de "banlieues" pour désigner des cités HLM, etc.), voire le déni pur et simple des réalités migratoires.
Une part importante des habitants des cités, particulièrement les hommes jeunes, rejettent de plus en plus souvent avec violence tout ce qui est identifié comme Français, opérant une véritable sécession avec le reste de la ville, mais aussi avec l'ensemble de notre société. Enfin, ces multiples ruptures avec notre société et ses valeurs s'appuient sur une racialisation omniprésente des rapports sociaux, des exigences religieuses croissantes liées à l'Islam ou prétendues telles, et un antisémitisme revendiqué comme un élément "culturel" fédérateur des diverses communautés immigrées des quartiers.
Le réquisitoire est sévère, mais l’importance relative du phénomène (tout au plus est-il noté qu’il est minoritaire) n’est pas mesurée. Et les immigrés concernés ou leurs descendants sont clairement désignés qui se réclament de l’Islam.
Un rapport très ambigu
Le ton de ce rapport est donc pour le moins ambigu.
D’autant que l’on y trouve des assertions étonnantes. Il est souvent porté un jugement très favorable sur le fait que les immigrés envoient des sommes importantes au pays d'origine. Les pays d'origine apprécient à coup sûr cette arrivée de devises bien que ces sommes d'argent permettent rarement de participer au développement local ou à des investissements productifs. Une telle affirmation frise l’indigence intellectuelle, comme si les bénéficiaires ne contribuaient pas à faire vivre commerces, artisanat et marchés locaux ?
On frise aussi le zemmourien : Les communautés nord-africaine et africaine sont, parmi les étrangers interpelés pour trafic local de drogues, les plus nombreuses, à savoir 3 865 individus entre 2005 et 2009, correspondant à 70,2% des trafiquants locaux de nationalité étrangère interpelés. Lu trop vite, on retient le 70 %, alors qu’il ne s’agit que des « étrangers » et que ce n’est rapporté à aucune statistique globale.
On frise aussi le ridicule : De plus en plus nombreux sont les hommes portant des tenues identifiables : barbe salafiste, calotte sur la tête, tunique blanche. Cette barbe, qualifiée plus loin d’islamique, faudra-t-il l’interdire ? et la calotte ? (On voit au passage à quel délire risque d’aboutir les interdits vestimentaires : jupes longues ici, barbe là, voire foulard partout, etc. la course qui s’amorce sera sans fin).
Surtout le HCI s’inscrit avec vigueur dans le débat Sarkopéïste (en cours, au moment de la discussion sur ce rapport).
La laïcité questionnée par les pratiques de l'intégrisme islamique titre un chapitre. En posant à nouveau la question de la relation entre islam et laïcité républicaine, le HCI n'entend certainement pas stigmatiser les musulmans. Il fait le constat que c'est l'islam, pratiqué par un nombre significatif de Français ou d'immigrés qui interpelle aujourd'hui notre société sécularisée par certaines de ses pratiques. Cette religion s'accommode moins facilement que d'autres aujourd'hui d'une séparation du public et du privé, dans la mesure où elle entend régir l'ensemble des actes de la vie quotidienne des pratiquants.
On ne peut accepter, sous prétexte de respect des minorités, que des communautés soient soumises aux préceptes inspirés par l'usage politique d'une religion, ni que des mouvements intégristes cherchent à imposer à l'ensemble de la société une autocensure, synonyme de régression du droit d'expression et donc, de critique.
Toujours, sans vouloir stigmatiser bien sûr, le HCI ressort le Quick Hallal, les refus d’activités scolaires spécifiques, les demandes de repas hallal dans les cantines, la polygamie, en amalgamant des choses qui ressortent de logiques différentes et en ne quantifiant pas l’ampleur du phénomène (et en oubliant les réponses données).
Il va jusqu’à anticiper un débat qui fait fureur à la FFF : la bi-nationalité.
La plupart des immigrés acquérant la nationalité française ne perdent pas leur nationalité d'origine. Cette question de la pluri-nationalité est encore rarement formulée en France, mais ne manquera pas selon nous d'émerger. Les rapporteurs ne croyaient pas si bien dire.
Ces larges extraits du rapport du HCI montrent que le constat sur la réussite ou non de l’intégration est très, très ambigu. L’optimisme – tout relatif d’ailleurs - de la première partie s’estompe vite. Le bilan positif ne concerne , en fait, que les immigrés d’origine européenne, notamment d’Europe du Sud. Pour les immigrés du Maghreb, ce sont les difficultés qui sont mises en relief. Difficultés indéniables souvent quand il s’agit de ghettoïsation, de chômage, de pauvreté, de difficultés scolaires… Mais, quand il s’agit d’Islam, ça dérape dans l’idéologie. Les dangers, qu’il pourrait représenter, sont affirmés sans aucun recul, sans aucune mise en perspective. Enfin, ce rapport flirte dangereusement avec un engagement partisan.
N.B. Cet article est, pour l’essentiel, un montage d’extraits du rapport du HCI, à partir d’une version qui ne semble pas tout à fait finalisée (ainsi, dès la 1ère page on note une correction, on trouve dans le texte des anomalies – ainsi un « imposent à imposer » que j’ai corrigé par « cherchent à imposer »), mais, fût-ce une version non définitive, elle donne au moins le point de vue des rapporteurs Benoît Normand, Secrétaire général, et Suzel Anstett, Chargée des études et a été examiné à deux reprises par le HCI).