La visite du Musée Théâtre de Figueres a-t-elle eu pour conséquence une crise de mysticisme aiguë ?
Toujours est-il que j’ai tapé c a t é c h i s m e dans google. Je n’ai pas épuisé loin s’en faut toutes les pages. Mais la pêche, sans être miraculeuse, a été bonne.
Tous ceux, de la vieille génération, qui ont connu le caté, le vrai avec je ne sais combien de questions-réponses, se retrouveront dans le 1er extrait. Les « preuves » avancées par la version Pie X relèvent plus de la pétition de principe que d’une démonstration argumentée. Et la version du Cardinal Ratzinger (devenu ensuite pape) ne déparerait pas celle de Pie X.
Le curé Meslier fait un sort aux catéchismes des ratichons.
Des catéchismes de toute sorte sont apparus, jusqu’à un surprenant catéchisme révolutionnaire de Bakounine.
Mais dans un esprit Dalinien, celui de l’église gnostique « chaotico-apostolique » est du plus haut intérêt. Un peu de la même veine : un catéchisme franc-maçon (du XVIIIe siècle, il est vrai).
Beaucoup moins révolutionnaire que Bakounine, sans doute, est le catéchisme du peuple (belge) qui ne réclame que le suffrage universel.
Le pape du positivisme, Auguste Comte, au nom du passé et de l’avenir, nous délivre aussi son catéchisme, pavé quelque peu indigeste.
Enfin, la médiathèque de Lisieux, dans un tout autre genre, nous offre un délicieux – quoique politiquement très incorrect au regard de nos critères actuels de non stigmatisation des minorités – catéchisme des normands avec une orthographe à faire pousser des cris à tous les anti-pédagos (un petit Post Scriptum est d’ailleurs consacré à un de ses spécimens des plus affligeants).
Enfin, last but not the least, comme disent les britiches, je suis tombé sur le catéchisme électrique du frère Elvis (un quasi clone du King, Elvis Presley, mais modêle complètement déjanté) que je ne peux que vous inviter à découvrir sur le lien suivant : http://www.dailymotion.com/tag/catechisme/video/x3jjfd_frere-elvis-catechisme-electrique_fun
Catéchisme gallican de Gazinet
Qu'est-ce que Dieu ?
Dieu est l'Etre Suprême, Eternel, Infiniment Parfait, Créateur et maître de toute Chose.
* Suprême, parce qu'au-dessus et plus grand que tous les Etres Vivants ayant existé, existant, ou qui existeront un jour.
* Eternel, parce qu'il a toujours existé et existera toujours. Il n'a pas eu de commencement et n'aura pas de fin.
* Infiniment parfait, parce que sa perfection et sa puissance n'ont pas de limites.
* Créateur et Maître de toute chose, parce qu'il a fait de rien, par sa seule puissance, tout ce qui existe.
La croyance en Dieu est-elle commune à tous les peuples ?
Oui, la plupart des peuples ont cru et croient que Dieu est.
Pourquoi est-on certain qu'il y a un Dieu ?
Parce que toute la Création prouve qu'il est.
Catéchisme de PIE X
(cher aux traditionalistes)
Comment sommes-nous certains que la doctrine chrétienne que nous recevons de la sainte Eglise catholique est la vraie ?
Nous sommes certains que la doctrine chrétienne que nous recevons de l’Eglise catholique est la vraie, parce que Jésus-Christ, auteur divin de cette doctrine, l’a confiée par ses Apôtres à l’Eglise qu’il fondait et constituait maîtresse infaillible de tous les hommes, lui promettant son assistance divine jusqu’à la fin des siècles.
Y a-t-il d’autres preuves de la vérité de la doctrine chrétienne ?
La vérité de la doctrine chrétienne est démontrée aussi par la sainteté éminente de tant d’hommes qui l’ont professée et qui la professent ; par la force héroïque des martyrs, par la rapidité merveilleuse de sa diffusion dans le monde et par sa pleine conservation à travers tant de siècles de luttes variées et continuelles.
Comment savons-nous qu’il y a un Dieu ?
Nous savons qu’il y a un Dieu parce que notre raison nous le démontre et que la foi nous le confirme.
Les démons peuvent-ils nous faire quelque mal ?
Oui, les démons, si Dieu leur en donne la permission, peuvent faire beaucoup de mal et à notre âme et à notre corps, surtout en nous portant au péché par la tentation.
Pourquoi nous tentent-ils ?
Les démons nous tentent à cause de l’envie qu’ils nous portent et qui leur fait désirer notre damnation éternelle, et à cause de leur haine contre Dieu dont l’image resplendit en nous. Et Dieu permet les tentations, afin que nous en triomphions avec le secours de la grâce, et qu’ainsi nous pratiquions les vertus et nous acquérions des mérites pour le paradis
En quel état Dieu a-t-il créé nos premiers parents Adam et Eve ?
Dieu a créé Adam et Eve dans l’état d’innocence et de grâce ; mais bientôt ils en déchurent par le péché.
Quel fut le péché d’Adam ?
Le péché d’Adam fut un péché d’orgueil et de grave désobéissance.
Tous les hommes contractent-ils le péché originel ?
Oui, tous les hommes contractent le péché originel, excepté la Très Sainte Vierge qui en fut préservée par un privilège spécial de Dieu, en prévision des mérites de Jésus-Christ notre Sauveur.
Petit catéchisme du cardinal Ratzinger
492. Quels sont les principaux péchés contre la chasteté ?
Sont des péchés gravement contraires à la chasteté, chacun selon la nature de son objet : l’adultère, la masturbation, la fornication, la pornographie, la prostitution, le viol, les actes homosexuels. Ces péchés sont l’expression du vice de luxure. Commis sur des mineurs, de tels actes sont un attentat encore plus grave contre leur intégrité physique et morale.
Catéchisme du curé Meslier 1790
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k464846
" Qu'est-ce que Dieu ?
Dieu est tout ce que veulent les Prêtres."
"Qu'entendez-vous par la résurrection de la chair ?
J'entends... une absurdité. La résurrection des corps n'est qu'un piège tendu à ceux qui n'ont point d'esprit."
"Qu'est-ce que les sacrements en général ?
Ce sont des pratiques superstitieuses, instituées par des fourbes pour diriger des sots."
"Comment pèche-t-on contre la Foi ?
De quatre manières :
1°. En se servant de sa raison.
2°. En osant douter.
3°. En restant neutre ou indifférent.
4°. En usant de tolérance."
" Qui était Abraham ?
Le père des Croyants. Sa famille diminue de jour en jour et va bientôt s'éteindre."
" [à propos de Marie] A-t-elle toujours été Vierge ?
Autant qu'on peut l'être, quand on a eu un enfant."
"Jésus-Christ n'est-il plus sur la terre ?
La meilleure partie de lui-même, son esprit intolérant et fanatique, y est toujours."
Catéchisme Gnostique
http://www.esoblogs.net/Catechisme-Gnostique-de-l-E-G-C-A.html
Nous vous offrons ici la profession de foi provisoire de notre Très Sainte Eglise Gnostique Chaotico-Apostolique*, afin d’élever vos âmes et vos cœurs vers la Très Sainte Gnose.
D : Qu’est la Gnose ?
R : La Gnose est la Science illuminante.
D : Que voulez-vous dire par là ?
R : Je veux dire que cette science est du Divin, de l’Humain et du Naturel, de la Nature, ou de l’Infini et du Fini.
D : Veuillez réciter la profession de Foi ?
R : Je confesse la doctrine de l’Emanation et du Salut au travers de la Gnose.
D : Cette confession, accompagnée par la morale, donne le Salut.
R : Oui, par la grâce des Saints Eons.
D : Qu’est-ce qui était au commencement ?
R : Au commencement, le Néant était endormi. Il est le Silence ; Il est l’Abysse. Il est impérissable, sans acte, sans commencement, sans fin ; il est seul, omniprésent, imperceptible, indéfini : tel est le commencement.
D : Que contient cette Essence Primordiale (Proarché) ?
R : Le Feu et la Lumière.
D : Qu’appelez-vous Eons ?
R : Les Eons sont les puissances créatrices de l’Essence Primordiale. Ce sont les forces en équilibre qui émanent du Propator.
* On croirait du DALI
Catéchisme d'Apprenti de la Loge égyptienne
http://www.arbredor.com/extraits/rituel.html
Etes-vous maçon égyptien ?
Oui. Je le suis, avec force et sans partage.
De quel lieu venez-vous ?
Du fond de l'Orient.
Qu'est-ce que vous y avez observé ?
La très grande puissance de notre fondateur.
Que vous a-t-il enseigné ?
La connaissance de Dieu et de moi-même.
Que vous a-t-il recommandé avant votre départ ?
De prendre deux routes, la philosophie naturelle et la philosophie surnaturelle.
Que signifie la philosophie naturelle ?
Le mariage du soleil et de la lune et la connaissance des sept métaux.
Vous a-t-il indiqué une route sûre pour parvenir à cette philosophie ?
Après m'avoir fait connaître le pouvoir des sept métaux, il m'a ajouté : celui qui a connaissance de la mort, connaît l'Art.
"LE CATÉCHISME DU PEUPLE"
publié en BELGIQUE en 1886, par Alfred DEFUISSEAUX .
CHAPITRE I. - 1ère leçon
De la Condition du Peuple et de son esclavage
1. Qui es-tu ?
Je suis un esclave.
2. Tu n'es donc pas un homme ?
Au point de vue de l'humanité, je suis un homme ; mais par rapport à la société, je suis un esclave.
3. Qu'est-ce qu'un esclave ?
C'est un être auquel on ne reconnaît qu'un seul devoir, celui de travailler et de souffrir pour les autres.
4. L'esclavage a-t-il des droits ?
Non.
5. Quelle différence y a-t-il au point de vue physique entre l'esclave et l'homme libre ?
Il n'y a aucune différence ; l'esclave aussi bien que l'homme libre doit boire, manger, dormir, se vêtir. Il a les mêmes nécessités animales, les mêmes maladies, la même origine, la même fin.
6. Qu'est-ce qu'un homme libre ?
C'est celui qui vit sous un régime de lois qu'il s'est volontairement données.
7. A quoi reconnaissez-vous en Belgique l'homme libre de l'esclave?
En Belgique, l'homme libre est riche ; l'esclave est pauvre.
8. L'esclave existe-t-il dans tous les pays ?
Non. La République Française, la République Suisse, la République des États-Unis et d'autres encore ne sont composées que d'hommes libres. Tous les citoyens font les lois et tous s'y soumettent.
9. Que faut-il donc pour faire d'un esclave un homme libre ?
Il faut lui donner le droit de vote, c'est-à-dire établir le suffrage universel.
10. Qu'est-ce que le suffrage universel ?
C'est le droit pour tout citoyen, mâle et majeur de désigner son député en lui donnant mission de faire des lois pour les travailleurs.
CATÉCHISME POSITIVISTE
ou SOMMAIRE EXPOSITION DE LA RELIGION UNIVERSELLE EN ONZE ENTRETIENS SYSTÉMATIQUES entre une Femme et un Prêtre de l'HUMANITÉ par Auguste COMTE
« Au nom du passé et de l'avenir, les serviteurs théoriques et les serviteurs pratiques de l'HUMANITÉ viennent prendre dignement la direction générale des affaires terrestres, pour construire enfin la vraie providence, morale, intellectuelle, et matérielle; en excluant irrévocablement de la suprématie politique tous les divers esclaves de Dieu, catholiques, protestants, ou déistes, comme étant à la fois arriérés et perturbateurs. » Telle fut la proclamation décisive par laquelle, au Palais-Cardinal, je terminai, le dimanche 19 octobre 1851. après un résumé de cinq heures, mon troisième Cours philosophique sur l'histoire générale de l'Humanité.
La Femme. Je me suis souvent demandé, mon cher père, pourquoi vous persistez à qualifier de religion votre doctrine universelle, quoiqu'elle rejette toute croyance surnaturelle. Mais, en y réfléchissant, j'ai considéré que ce titre s'applique communément à beaucoup de systèmes différents, et même incompatibles, dont chacun se l'approprie exclusivement, sans qu'aucun d'eux ait jamais cessé de compter, chez l'ensemble de notre espèce, plus d'adversaires que d'adhérents. Cela m'a conduite à penser que ce terme fondamental doit avoir une acception générale, radicalement indépendante de toute foi spéciale. Dès lors, j'ai présume que, en vous attachant à cette signification essentielle, vous pouviez nommer ainsi le positivisme, malgré son contraste plus profond envers les doctrines antérieures, qui proclament leurs dissidences mutuelles comme non moins graves que leurs concordances. Toutefois, cette explication me semblant encore confuse, je vous prie de commencer votre exposition par un éclaircissement direct et précis sur le sens radical du mot religion.
Le Prêtre. Ce nom, ma chère fille, n'offre en effet, d'après son étymologie, aucune solidarité nécessaire avec les opinions quelconques qu'on peut employer pour atteindre le but qu'il désigne. En lui-même, il indique l'état de complète unité qui distingue notre existence, à la fois personnelle et sociale, quand toutes ses parties, tant morales que physiques, convergent habituellement vers une destination commune. Ainsi, ce terme équivaudrait au mot synthèse, si celui-ci n'était point, non d'après sa propre structure, mais suivant un usage presque universel, limité maintenant au seul domaine de l'esprit, tandis que l'autre comprend l'ensemble des attributs humains. La religion consiste donc à régler chaque nature individuelle et à rallier toutes les individualités; ce qui constitue seulement deux cas distincts d'un problème unique. Car, tout homme diffère successivement de lui-même autant qu'il diffère simultanément des autres; en sorte que la fixité et la communauté suivent des lois identiques.
Une telle harmonie, individuelle ou collective, ne pouvant jamais être pleinement réalisée dans une existence aussi compliquée que la nôtre, cette définition de la religion caractérise donc le type immuable vers lequel tend de plus en plus l'ensemble des efforts humains. Notre bonheur et notre mérite consistent surtout à nous rapprocher autant que possible de cette unité, dont l'essor graduel constitue la meilleure mesure du vrai perfectionnement, personnel ou social. Plus se développent les divers attributs humains, plus leur concours habituel acquiert d’importance; mais il deviendrait aussi plus difficile, si cette évolution ne tendait pas spontanément à nous rendre plus disciplinables, comme je vous l'expliquerai bientôt.
Le prix qu'on attacha toujours à cet état synthétique dut concentrer l'attention sur la manière de l'instituer. On fut ainsi conduit, en prenant le moyen pour le but, à transporter le nom de religion au système quelconque des opinions correspondantes. Mais, quelque inconciliables que semblent d'abord ces nombreuses croyances, le positivisme les combine essentiellement, en rapportant chacune à sa destination temporaire et locale. Il n'existe, au fond, qu'une seule religion, à la fois universelle et définitive, vers laquelle tendirent de plus en plus les synthèses partielles et provisoires, autant que le comportaient les situations correspondantes. A ces divers efforts empiriques, succède maintenant le développement systématique de l'unité humaine, dont la constitution directe et complète est enfin devenue possible d'après l'ensemble de nos préparations spontanées. C'est ainsi que le positivisme dissipe naturellement l'antagonisme mutuel des différentes religions antérieures, en formant son propre domaine du fond commun [1] auquel toutes se rapportèrent instinctivement. Sa doctrine ne pourrait pas devenir universelle, si, malgré ses principes anti-théologiques, son esprit relatif ne lui procurait nécessairement des affinités essentielles avec chaque croyance capable de diriger passagèrement une portion quelconque de l'humanité.
CATECHISME DES NORMANDS,
Composé par un Docteur de Paris. XVIIIe siècle (Médiathèque de Lisieux)
~*~
D. Estes-vous Normand ?
R. Oui par la grace de ma naissance, & par la grace de mon intrigue.
D. Qui est celui qu’on doit appeller Normand ?
R. C’est celui lequel étant ne d’un pere Normand, naturellement intriguant fait profession exacte d'une intrigue dissimulée.
D. Quel est le signe du Normand ?
R. C'est d'être toûjours prêt â faire de faux sermens en faveur de celui qui lui donne le plus d'argent.
D. Comment fait-il le signe ?
R. En tenant ses mains dessus sa tête pour affirmer plus hardiment le faux serment qu'il fait pour vil prix, & les rabaissant lorsqu'on lui fait offre de plus d'argent qu'il n'en a reçû pour les lever, afin d'affirmer effrontément le contraire de son premier serment.
D. Quelle est la fin du Normand.
R. C'est de trahir ses plus grands amis.
P.S. qui n’a rien à voir
« Parce que c'était une magnifique chanson antiraciste, Barbara avait inscrit Lily à son répertoire en 1993. En 2005, la chanson devient sujet du bac technologique, dans l'académie de Rennes :
"Rédigez une lettre à partir de la chanson de Pierre Perret : Lily, un an après son installation à Paris, écrit à sa famille restée en Somalie. Elle dénonce l'intolérance et le racisme dont elle est la victime."
Fureur du philosophe Alain Finkielkraut. "Pour avoir son bac français, il n'est pas recommandé, il est obligatoire de vomir la France. L'école française se conçoit elle-même comme une fabrique de Français antifrançais, déclare-t-il en juin 2005 à la radio. Les amis de Lily ont supplanté les hussards noirs de la République... Nous subissons aujourd'hui la déferlante des amis de Lily", etc. L'épisode a blessé Perret, peu habitué aux chocs frontaux. " Lily, ça n'existe pas ? J'ai honte pour lui. Il est mûr pour rejoindre Bruno Gollnisch." Puis il choisit de hausser les épaules, le nez, les oreilles, et le sourire avec. »
Le Monde 12/12/07
Ce qui prouve que « L’équipe de France black, black, black… » n’était pas un dérapage du Finkie qui n’en continue pas moins de ratiociner sur France culture.
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