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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 11:01
Enseignement de l'Arabe et xénophobie

Mise à jour 07/10/2020

E. MACRON ayant repris la décision de Najat Valaud-Belkacem (que Blanquer avait dû enterrer ?) on a droit au même déchaînement de l'extrême-droite et de la droite.

Voir plus bas la déclaration d'Emmanuel Macron et l'édito de Thomas Legrand

 

Annie Genevard, déléguée générale des ripoublicains en charge de l’éducation, a interpellé la Ministre de l’éducation sur l’introduction de l’arabe, langue communautaire pour elle, dans le programme national, au détriment, bien sûr, de l’enseignement du français et des langues anciennes !

De quoi s’agit-il en fait ?

 

De transformer un ancien dispositif, les cours d’ELCO, en cours de langue vivante étrangère dispensés aux élèves sur le temps scolaire.

 

Cet Enseignement de langue et culture d’origine, qui devient pour Mme Genevard et  Valeurs actuelles enseignements des langues et cultures des communautés d’origine (ajout mensonger délibéré), concerne neuf pays : l'Algérie, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie.

Il est mis en œuvre sur la base d'accords bilatéraux, prenant appui sur une directive européenne du 25 juillet 1977, pour maintenir le lien entre les enfants d'immigrés et leur langue et culture d'origine. Les pays concernés se chargent de recruter et rémunérer les intervenants. Les cours (de 1h30 à 3h hebdomadaires) ayant lieu hors temps scolaire. Si l’on en croit Mme Genevard, cet ELCO compte à peu près 100 000 élèves en France. 57 000 pour l’arabe, 15 000 pour le turc, 10 000 pour le portugais. Ce qui est à rapprocher des 12 millions d’élèves du 1er et 2d degré.

« Dans le même temps, vous introduisez officiellement l’étude de la langue arabe dans le programme national, et vous réduisez par votre réforme du collège la place du français, celle des langues anciennes qui sont nos racines, ou des langues européennes comme l’allemand qui prospérait dans les classes bilangues. Cela à coup sûr divisera les Français » « L’urgence commande que notre culture, pour être mieux partagée, s’affirme avec son mode de vie, son histoire et sa langue. Ne croyez-vous pas que l’introduction des langues communautaires dans les programmes scolaires encouragera le communautarisme qui mine la cohésion nationale? »

Et la députée-maire de Morteau de s’appuyer sur un Haut Conseil à l’Intégration* dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne brillait pas toujours par une totale honnêteté intellectuelle.

  Outre que cette langue communautaire qu’est l’Arabe pour Mme Genevard, ex-professeur certifiée de lettres classiques, bénéficie, comme le rappelle Claude Lelièvre d’une agrégation depuis 1907, il s’agit justement, comme le préconisait un rapport de l’inspection générale de l’éducation nationale de 2006, de « fondre progressivement ces enseignements dans le dispositif des langues vivantes dans le premier degré, en renforçant la coopération avec les pays partenaires (...) et de le supprimer dans le second degré en les faisant assurer par des professeurs français issus des concours ».

  C’est donc ce que réalise, dix ans plus tard, la Ministre de l’éducation nationale : « Annie Genevard avait pourtant de quoi se réjouir : la réforme que je mène en ce moment consiste précisément à transformer les cours d'Elco, qui ne font pas l'objet d'un contrôle académique suffisant et conduisent parfois à des dérives, en cours de langues vivantes étrangères inscrits dans le cadre de l'école laïque, gratuite et obligatoire. » (JDD 29/05/2016).

Une question profondément xénophobe

 

« J'aurais aimé pouvoir attribuer cette sortie à la seule inculture de son auteure, ou encore à son intention tristement banale de lancer une énième polémique sur l'éducation […]. Malheureusement, je dois plutôt dénoncer une pensée identitaire qui prône l'exclusion et le repli sur soi d'une virulence inouïe, un combat populiste et démagogique qui instrumentalise l'école de la République à des fins idéologiques inavouées, qu'il ne faut pourtant pas hésiter à qualifier de ce qu'elles sont : profondément xénophobes et opposées à la longue tradition républicaine qui a fait de la France le beau et grand pays qui est le nôtre. » a justement noté Najat Valaud-Belkacem.

Méchanceté et démagogie politicienne

 

Jean-Michel Zakhartchouk sur son blog se demande “s’il faut faire l’hypothèse de la bêtise ou celle de la méchanceté, de l’incompétence ou de la démagogie politicienne.” Il rappelle aussi “que cette dame a fait partie du conseil supérieur des programmes. A ma connaissance, et pour en avoir discuté avec des membres du CSP, elle n’a pas manifesté, pendant longtemps, de vraies divergences […]. Et puis elle s’est mise peu à peu à dénigrer ce travail au moment de la réforme du collège, a fait son choix de « posture » et a démissionné avec une argumentation spécieuse de son poste. Depuis, elle est devenue une porte-parole pure et dure (surtout dure) de la Droite sur l’éducation […]. Mais cette sortie-là est particulièrement honteuse et absurde.... Et, après avoir cité Copé, de s’interroger : “Comment peut-on ainsi d’une part nier le haut caractère culturel de cette langue, son enseignement permettant justement de mettre en avant cet aspect, contre la sous-culture islamiste, et d’autre part ignorer les besoins d’arabisants de la France (dans le domaine commercial, mais pas seulement) ?

A entendre cette déléguée de LR pour l’éducation, on ne peut que se dire que cette dame Genevard n’aurait pas déparé le rassemblement de la droite rance chez Ménard, entre Rioufol et R. Camus. Le même délire anti-arabe l’anime, la même évocation des racines, chères aux identitaires, est dans sa bouche : la course vers la droite la plus extrême fait rage chez ces soi-disant républicains.

Et que celles et ceux qui feignent de ne pas voir de différence entre la gauche de gouvernement et la droite des Sarkozy, Fillon, Le Maire, etc. s’interrogent un peu sur l’école qu’ils menacent de mettre en place !

* Le Journal du dimanche du 1er mars 2015 faisait état d’un « rapport confidentiel » remis au premier ministre au second semestre 2013 et issu du Haut Conseil à l’intégration (HCI), instance dissoute depuis le 24 décembre 2012 ! Ce prétendu rapport aurait conclu qu’il faut « reprendre en main » ces enseignements dont certains cours s’apparenteraient à des « catéchismes islamiques ». (La lettre de l’éducation 09/03/2015)

En complément : Bruno Le Maire en rajoute cyniquement une couche

 

C’est un scandale !

Najat Vallaud-Belkacem scandalise le FN avec une réforme sur les langues à l’école primaire. “L’intervention de la ministre de l’Education Nationale, Najat-Vallaud Belkacem, sur RMC hier a fait polémique. En cause ? La ministre a proposé d’intégrer l’ « Enseignements de langues et de cultures des communautés d’origine » [NB 'communautés' est un ajout, pas innocent]. Au total, neuf pays font partie de ce processus dont l’Algérie, la Croatie, l’Espagne, l’Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie. L’apprentissage de ces langues pourrait être mis en pratique dès la rentrée de septembre 2016 dans les classes de CP. Si bien évidemment l’apprentissage de l’Italien, de l’Espagnol ou du Portuguais n’a pas trop fait parler, une partie des Français se sont soulevés contre l’apprentissage de l’Arabe… Et surtout le FN !

Et malheureusement le FN n’est pas le seul ! Ainsi, Bruno Le Maire : « L’apprentissage de l’arabe au CP mènera droit au communautarisme ». Pour lui, “... la « priorité absolue est d’apprendre et de maîtriser le français ». Reconnaissant « un retard en matière de langues étrangères », il a affirmé que « s’il y a une langue qu’il faudrait apprendre au primaire c’est l’anglais, pas l’arabe ». Le député LR de l’Eure voit dans cet apprentissage l’une des conditions « d’entrée dans le monde du travail »

 

Jérôme Ferrari dans La Croix propose sa chronique sur ce thème avec pour titre : Décomplexion. Il réagit aux vigoureuses réactions suscitées par une tribune publiée dans le Monde. “La scandaleuse tribune était signée par Marwan Lahoud, directeur général délégué du groupe Airbus, et Hakim El Karoui, ancien conseiller de Jean-Pierre Raffarin à Matignon. Il ne peut donc s’agir, à l’évidence, que de dangereux salafistes, sans doute occupés, à l’heure même où j’écris, à franchir clandestinement la frontière syrienne. Qu’on en juge : ils proposent de développer l’enseignement de l’arabe à l’école publique ! Dans quel noir dessein ? Écoutons-les : « (…) L’imbrication de la langue et de la religion est telle dans l’islam, a fortiori quand on enseigne l’arabe dans les mosquées, que l’apprentissage de la langue est évidemment une occasion de prosélytisme, notamment dans les mosquées salafistes.
Sauf que l’arabe existe indépendamment du Coran, c’est une langue vivante, une langue de culture, une langue des affaires. » Il s’agit donc pour eux de séculariser l’enseignement de l’arabe pour d’évidentes raisons pédagogiques, et surtout politiques, que je ne peux détailler ici mais qui me semblent toutes pertinentes et salutaires
.”

 

Revue de Presse du CRAP-Cahiers pédagogiques 01/06/16

 

La polémique qui pue...


C’est la suite de la question qui pue... Et la preuve que toute cette affaire commencée la semaine dernière (alors que l’information date de janvier) est sinon orchestrée du moins une opportunité pour toute une partie de la droite et de l’extrême droite. Car ceux qui s’emparent des déclarations tronquées et déformées de la Ministre se situent aussi bien dans le camp des “Républicains” (je ne m’y ferai jamais) que dans celui du Front National.
Nous l’évoquions dans le bloc-notes précédent, mercredi 25 mai, lors des questions au Gouvernement, la députée Annie Génevard (LR) interpelle la Ministre de l’Éducation Nationale. Elle lui reproche d’ajouter l’apprentissage de l’arabe dans les programmes scolaires, au même titre que l’espagnol ou l’allemand et de faire le jeu du communautarisme. Elle reçoit une réponse cinglante de Najat Vallaud Belkacem qui lui rappelle qu’au contraire, il s’agit de le combattre en supprimant les ELCO (Enseignements de langue et de culture d’origine) qui le favorisait. “L’apprentissage de l’arabe, du turc ou du portugais doit se faire dans un cadre scolaire, banalisé, normalisé, comme toutes les autres langues” avait expliqué Najat Vallaud-Belkacem. Fin de la polémique ? Que nenni...


Deuxième étape avec l’interview de la Ministre à BFM TV. Jean-Jacques Bourdin la relance sur ce sujet. Najat Vallaud-Belkacem y a expliqué que l’arabe pourrait être enseigné comme langue vivante 1 dès le CP au même titre que toutes les autres langues concernées . Mais le tweet diffusé par l’équipe de Bourdin est : « L’enseignement de l’arabe se fera dès le CP, dès qu’on aura les moyens pour le faire ». Réaction immédiate du Front National Le secrétaire général du FN Nicolas Bay, suivi de près par le maire de Béziers Robert Ménard, dénoncent ce qu’ils voient comme le signe d’une “défrancisation” (terme utilisé par Ménard). Il faut noter que depuis le tweet a été supprimé et remplacé par celui-ci : « L’arabe pourra être enseigné dès le CP comme d’autres langues ». Car comme cela est annoncé depuis janvier, l’apprentissage d’une langue vivante 1 sera possible dès le CP. Il pourra s’agir de l’anglais, de l’allemand ou d’une des langues aujourd’hui concernées par les ELCO, dont l’arabe. Les élus frontistes ne se sont en revanche pas inquiétés de la possibilité que soit enseigné, dès le primaire, le serbe ou l’espagnol…

 

  Malgré cette rectification, la polémique fabriquée de toutes pièces continue et déborde même du FN avec plusieurs élus LR. Hervé Mariton a lancé une pétition contre “l’enseignement de l’arabe à l’école primaire ”. Bruno Lemaire n’est pas en reste et déclare sur BFM TV que “l’apprentissage de l’arabe au CP mènera droit au communautarisme” et que que " s’il y a une langue qu’il faudrait apprendre au primaire c’est l’anglais, pas l’arabe".
C’est en tout cas la preuve que si beaucoup d’élus ont fait langue de bois en LV2 plusieurs ont rajouté “outrance” et “manipulation” en LV3...

 

Revue de presse CRAP-cahiers pédagogiques 05/06/16

 

 

ELCO et FAUX-CULS

 

DARMANIN, le micro sarko de l'intérieur, vante la grande décision de son cher Président de transformer les ELCO :

 

 
"Nous l'avions constaté, c'est le fameux système des ELCO, des enseignements de langue et culture d'origine, qui conduisait à avoir sur notre sol, dans un cadre contractuel avec les pays d'origine, des enseignants qui ne maîtrisaient parfois pas le français, qui prodiguaient un enseignement dans le cadre de ces ELCO, je rappelle qu'ils faisaient l'objet de contrats avec l'Algérie, le Maroc et la Turquie, des enseignements qui eux-mêmes n'étaient pas conformes aux lois de la République ou aux principes fondamentaux de nos programmes.
Comme je l'avais annoncé à l'hiver dernier à Mulhouse, un travail a été conduit par le ministre de l'Education nationale et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour précisément mettre un terme à ce système et faire en sorte que nous n'ayons qu'un système, celui des EILE, où nous pouvons avoir un enseignement par exemple en langue arabe, une contractualisation avec ces Etats, mais où nous avons un contrôle sur les enseignants, sur le respect de nos valeurs et sur les capacités linguistiques en langue française de ces derniers, c'est-à-dire un vrai contrôle de l'Éducation nationale sur la qualité des enseignants et de l'enseignement. C'est aujourd'hui une réalité. Nous sommes en train de parachever les derniers termes de la négociation. Mais au terme de négociations serrées avec les trois pays que j'évoquais, nous mettons donc bien fin aux ELCO. Ce n'est pas simplement un projet qui avait parfois pu être par le passé agité, discuté ; c'est une réalité."
E. MACRON
 
Outre que M. Macron oublie que ces conventions ne concernaient pas 3 pays mais 9 (Espagne, Portugal, Croatie, Italie, Serbie et même Tunisie passent à la trappe), M. Darmanin, lui, oublie que le parti auquel il appartenait, à commencer par son collègue Bruno Le Maire, a dit pis que pendre de la mesure que feint de découvrir E. Macron, décidée en fait par Mme Valaud-Belkacem.

Enseignement de l’arabe à l’école et clivages politiques…

La plupart des thèmes brassés par l’actualité politique brouillent les vieux clivages, la complexité grandissante des questions qui font débat fait exploser les repères issues des idéologies du 20ème siècle n’opèrent plus. C’est un constat maintenant bien établit et l’une des raisons du succès des offres politiques simplificatrices, des populismes, ou des offres comme le macronisme qui admettent la complexité et se présentent en dehors des clivages habituels (le fameux vieux monde). Comment s’y retrouver… L’extrême-droite se dit laïque et sociale, la droite ne peste plus contre les déficits, LFI remplace les camarades par les gens, et troque l’universalisme pour l’intersectionel. Même les révoltes populaires (les gilets jaunes) sont inclassables… Mais parfois un thème apparait et recrée un clivage évident. Comme avant.

 L’apprentissage de l’arabe à l’école est de ceux-là ?

Oui, c’est un sujet sur lequel les vieux réflexes ressurgissent. La ligne de partage gauche-droite ne passe pas toujours au même endroit. Sur les sujets économiques et sociaux, bien souvent (en France du moins) les libéraux ou les centristes – ici donc LREM - immanquablement se rangeaient avec la droite. Sur les sujets de société, mariage pour tous, PMA, ils sont avec la gauche. Pour la question de l’apprentissage de l’arabe à l’école, il en va de même, le libéralisme, qui était de gauche à l’origine, retrouve son lit… c’est même lui qui propose la mesure : favoriser l’enseignement de l’arabe est un cas d’école (si je puis dire). Ceux qui sont favorable à la mesure, n’ont pas du tout la même vision globale du monde que ceux qui sont contre. Ces derniers, font un lien inéluctable entre la langue arabe, l’islam et le terrorisme. La droite et l’extrême-droite en France divergent sur bien des points, mais là ils sont réunis. Des milliers d’enfants apprennent déjà l’arabe mais dans un cadre religieux et dangereusement incontrôlable. Ils sont bien moins nombreux à pouvoir suivre cet enseignement. Une hérésie républicaine ! Ce serait pourtant une chance pour eux et pour tout le monde. Tous les pédagogues expliquent qu’apprendre une langue, dès le primaire, n’empêche pas, au contraire, de briller en français. Affirmer l’inverse, comme le font ceux qui se dressent contre cette idée, équivaut à affirmer que faire des maths nuit à l’apprentissage d’autres sciences. D’ailleurs, personne ne conteste l’apprentissage précoce de l’anglais ou de l’allemand. Si l’éducation nationale se donnait les moyens d’apprendre l’arabe a ceux des descendants d’immigrés qui le souhaitent, on dé-corrèlerait cette langue si riche, de la langue du coran et de ses interprétations qui, on le sait, est utilisée largement par  les porteurs d’un projet politico-religieux. Refuser l’apprentissage de l’arabe, entretient l’amalgame xénophobe : immigration, religion, terroristes.  Il y a des sujets qui agissent comme des révélateurs de certaines permanences, et vérités politiques bien encrée : l’enseignement de l’arabe à l’école en est un.

THOMAS LEGRAND 07/10/2020

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