Sept saoudiens d’une vingtaine d’années vont être exécutés ce 5 mars, sauf si les ultimes actions d’Amnesty International font revenir le roi sur sa ratification de cette sentence en février. Leur crimes présumés : avoir commis des vols à main armée dans des bijouteries en janvier 2006. Ils étaient tous mineurs à l’époque.
Un d’eux a été condamné à la crucifixion* (après décapitation), les six autres seront décapités au sabre. Les 7 sont en prison depuis 2006. Aucune preuve formelle n’ayant pu être retenue, leurs aveux ont été obtenus sous la torture (passages à tabac, privation de sommeil, de nourriture et d’eau, etc.). Ils ne furent jugés, en trois heures, que 3 ans plus tard. Evidemment sans avocat et sans droit de faire appel. Un policier à leur côté leur rappelait que s’ils se rétractaient, ils seraient à nouveau torturés et aussi leurs proches, y compris leurs propres mères, sous leurs yeux.
Ce cinq mars, jour de l’exécution prévue de la sentence Sarhan al Mashayekh et Saeed al Omari ont 22 años, Ali al Shehri, 20, Naser al Qahtani et Ali al Qahtani, 24, Saeed al Shahrani, 21, y AbdulAziz al Amri, 23. Au moment des délits qui leur sont attribués ils avaient entre 13 ans et 18 ans. Délits où il n’y a jamais eu mort d’homme.
Inutile d’ajouter que ces jugements sont contraires à la convention internationale des droits des enfants !
* Le cadavre et la tête sont exposés sur un lieu public !
Sources : El Païs et Amnistia internacional
NB Tout arrive, c'est Le Figaro qui l'annonce : l'Arabie saoudite a décidé de surseoir à l'exécution des 7 jeunes gens.