Ne pulvérisons pas le fameux point Godwin, comme lui, en disant que Trump est un Nazi. Mais n’ayons pas peur de réutiliser un vieux truisme : l’histoire ne se répète pas, elle bégaie. Trump ce n’est pas le fascisme, mais le beaufisme. Son Mein Kampf se réduit à des propos de comptoirs, pardon à ses touittes. Un condensé de beaufitude sur les poufiasses, les pédés, les hispanos, les bougnoules, les chinetoques mais aussi les frenchies ou les teutons ! Que du super lourd à faire s’esclaffer, au comptoir, tous les texans caricaturaux, genre Dallas !
En prime quelques illustrations d'Alison Jackson
Tout le monde a cru, quand ce grotesque personnage est apparu dans les primaires républicaines qu’il ne serait qu’un feu de paille. Puis que, une fois désigné, le Parti républicain allait en faire un présidentiable présentable. Puis qu’il serait battu. Puis, une fois élu – minoritaire en voix mais élu quand même – qu’il allait, enfin, se présidentialiser, qu’il allait choisir des ministres solides, dans le parti dont il était censé porter les couleurs. Puis, quand il a eu choisi des badernes étoilées caractérielles et des ploutocrates, que son discours au moins allait se discipliner.
Il n’en a rien été ! Avec Sarko, déjà, on parlait d’un ado attardé, mais avec Trump, c’est un mec de 70 ans avec l'âge mental d'un gamin gâté de CP.
Alors avec lui le pire est toujours sûr et le beaufisme va se déchaîner. Et il annonce plus sûrement la fin de la civilisation occidentale que les virils guerriers de l’Islam cher à notre Trump philosophe, Onfray !
L'arrivée de TRUMP analysée par la Ligue des Droits de l'Homme.
Pour compléter,
un article du New-York Times, qui, feint de condamner les psys qui diagnostiquent une maladie mentale de Trump - il est contraire à l’éthique pour un psychiatre de dire que le Président Trump souffre d’un trouble de la personnalité narcissique– la vantardise ou l’intolérance aux critiques – il en rajoute une couche épaisse : il est parfaitement valable de discuter des grands traits de la personnalité narcissique – la vantardise ou l’intolérance aux critiques – et d’analyser comment ces symptômes pourraient expliquer le comportement de Trump et il ajoute Poser un diagnostic nécessite un examen approfondi du patient, de connaître son histoire personnelle et d’avoir accès à toutes les données cliniques nécessaires – ce qui ne peut pas se faire à distance. Le narcissisme par exemple n’est pas la seule explication d’un comportement impulsif, irréfléchi et prétentieux. Cela peut-être le symptôme d’un autre problème clinique comme l’hyperactivité, l’abus de drogues, d’alcool ou d’excitants ou une forme de bipolarité.
A lire donc :Trump “malade mental” ? Un peu de bon sens s’il vous plaît !
L’excellent Alain Korkos – le seul qui eût pu me faire rester sur Arrêt sur images mais Schneidermann Schneidermann Schneidermann…- m’ a fait découvrir Alison Jackson –j’en connaissais quelques photos, comme le doigt d’honneur de Diana ou Elisabeth two lisant aux cagoinces, mais j’ignorais le singulier travail de la dame.
La présentation d’Arte en donne un bon aperçu 'mettre en plein écran).
J’ai donc retenu quelques images sur Trump qui illustrent bien son beaufisme absolu ! A noter que pour donner plus de réalisme à ses images, A. Jackson leur donne un aspect de photos volées par des paparazzi.
Outre son brushing, Trump se fait poser de faux doigts à rallonge, car il affirme que la longueur de ses doigts sont un indice de la longueur d'un membre plus caché !
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